21 novembre 2024

Port-au-Prince, 30 octobre 2024 – La situation sécuritaire en Haïti continue de se détériorer à un rythme alarmant. Selon un récent rapport du Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH), plus de 170 cas de kidnapping ont été recensés entre juillet et septembre 2024. Les victimes, de tout âge et de tout milieu social, ont toutes été contraintes de verser de fortes rançons pour recouvrer leur liberté.

Les chiffres du BINUH dressent un tableau sombre de la violence qui ravage le pays. En l’espace de trois mois, 1,223 personnes ont été tuées par balles, et 522 autres ont été blessées. Ces actes de violence sont devenus monnaie courante, plongeant la population dans un climat de peur et d’incertitude.

Des autorités impuissantes et divisées

Pendant que les crimes se multiplient, les autorités haïtiennes semblent plus préoccupées par leurs luttes internes pour le pouvoir que par la sécurité de leurs concitoyens. Les divisions politiques paralysent toute action efficace pour endiguer cette vague de criminalité. Les citoyens, désespérés, ne savent plus vers qui se tourner pour obtenir protection et justice.

Face à cette situation, la population haïtienne est à bout de souffle. Les témoignages de familles brisées par les kidnappings et les meurtres se multiplient, reflétant une société en quête désespérée de sécurité et de stabilité. Beaucoup expriment leur frustration et leur colère envers un système qui semble les avoir abandonnés.

Le rapport du BINUH est un appel à la communauté internationale pour qu’elle ne détourne pas le regard de la crise haïtienne. Une intervention concertée est nécessaire pour aider le pays à rétablir l’ordre et la sécurité. La coopération internationale, avec un soutien logistique et financier accru, pourrait être une lueur d’espoir pour les Haïtiens .

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