
Port au prince 23 mai 2025 – Par la Rédaction
Suite à une descente policière menée par la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) dans l’immeuble JBE’S PLAZA, situé à Torcelle, la famille Jean-Baptiste, propriétaire des lieux, a publié une note de clarification afin de se dissocier des faits présumés reprochés à cet espace immobilier.
Dans leur communiqué daté du 23 mai, les héritiers de feu Éric Jean Baptiste, figure emblématique de la société haïtienne, affirment que le complexe est inaccessible à la famille depuis 2021, à la suite de l’assassinat de leur gardien, M. Cédoma. La famille déplore un climat d’insécurité qui sévit depuis plusieurs années et qui les empêche d’exploiter normalement leurs investissements.
Selon cette note, l’insécurité généralisée aurait conduit dès 2019 à l’annulation de tous les contrats de location dans l’immeuble, dont celui de Burnett International University, qui a dû abandonner les lieux, laissant derrière elle du matériel pédagogique.
La famille Jean-Baptiste se dit « victime » de cette situation et rejette catégoriquement toute implication dans des activités illégales ou macabres, évoquées sur les réseaux sociaux ou par certains individus, notamment un certain Basile Exama, présenté comme un faux gardien engagé par un nommé Ritchy.
« Nous déclinons toute responsabilité dans l’utilisation postérieure à l’année 2019 de ces espaces non encore récupérés par l’administration de JBE’S PLAZA », martèle la famille, qui entend ainsi se dissocier des rumeurs et accusations circulant sur la toile.
Fidèle à l’héritage de leur père, la famille Jean-Baptiste conclut en réaffirmant son engagement à œuvrer pour la régénération du pays.
Cette déclaration intervient dans un contexte tendu où la sécurité foncière et les occupations illégales deviennent monnaie courante en Haïti, exposant de nombreuses familles à des conflits juridiques et médiatiques.